Je ne comprends pas du tout l’essence des attaques contre Denys Kazansky concernant la fourniture de logements aux immigrés en Transcarpatie dans les régions hongroises.
Je dirai plus : nous devons comprendre qu’après la victoire, nous devons nous préparer à une grande réinstallation et à une grande mobilité sociale.
Nous ne voulons pas voir les territoires désoccupés comme une friche dépeuplée et un tas de ruines fumantes, n’est-ce pas ? Nous ne voulons pas que les pousses du séparatisme y fleurissent, n’est-ce pas ? Par conséquent, de nombreuses personnes devront faire leurs valises. Et il ne s’agit pas seulement d’ouvriers avec des perceuses ou d’ingénieurs avec des tablettes. Tout est clair avec eux.
Des managers de tous niveaux, managers culturels, enseignants, etc., seront nécessaires dans l’Est et le Sud libérés.
De nombreux militants, vétérans, juste des gens bienveillants et professionnels devraient travailler dans ces régions. Je ne dis pas que les cadres locaux doivent être discriminés ou opprimés de quelque manière que ce soit. Mais il y aura certainement une pénurie de personnel là-bas. Et il y aura besoin de monde pour reconstruire et faire revivre ces territoires.
Il ne sera pas possible de permettre aux collaborateurs d’hier ou à des personnes au hasard d’y rester au pouvoir. Vous devrez travailler dur pour que plus jamais ça… Oui, ce ne sera pas du tourisme vert et pas un voyage d’affaires d’expatriés. Oubliez la zone de confort, là, il faudra la recréer.
Je vais devoir consacrer plusieurs années de ma vie au Donbass, à Azov et à la Crimée. Pas question sans ça.
Le forcer est inutile, le stimuler, oui, c’est possible. Il n’y a pas si longtemps, j’ai parlé avec Volodymyr Vyatrovych du fait que pour la prochaine génération de politiciens, le travail dans les territoires libérés devrait être un must, sans cette ligne dans le CV, une autre carrière politique serait impossible. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’écrire des lois maintenant, d’établir des cadres, c’est encore un peu prématuré.
Mais cette nécessité doit être comprise comme une composante obligatoire de la vie d’après-guerre.
