En tant que chef du Syndicat national des journalistes d’Ukraine, j’ai lancé un appel urgent à la direction de la Fédération internationale des journalistes et de la Fédération européenne des journalistes en les appelant à ne pas jouer le jeu de la propagande russe en raison de la déclaration de l’organisation sur la nécessité d’enquêter sur la mort en Ukraine du “journaliste” – le propagandiste russe de “RIA Novosti” Rostislav Zhuravlev.
Un employé des médias d’État russes, Rostyslav Zhuravlev, s’est livré à la propagande, a incité à l’inimitié contre les Ukrainiens et a encouragé la guerre. De plus, le défunt, une arme à la main, a soutenu les séparatistes dans l’est de l’Ukraine en 2014-2015. La mort actuelle de Rostislav Zhuravlev à Zaporizhzhia temporairement occupée est la mort d’un propagandiste russe alors qu’il servait le Kremlin.
L’agresseur, ainsi que ses propagandistes, font tout leur possible pour détruire l’Ukraine et les Ukrainiens. Ils appellent le meurtre de résidents innocents une opération spéciale et font délibérément taire les atrocités commises par leur pays.
Des milliers de personnes sont mortes à cause des armes russes, des centaines de milliers d’hectares ont été minés, des soldats ukrainiens meurent chaque jour en défendant leur patrie.
La FEJ et la FIJ ont à un moment donné nié le statut journalistique de l’Union des journalistes de Russie pro-Kremlin et suspendu l’adhésion de la RSFY à la FIJ. Et nous nous en félicitons sincèrement ! Mais il n’est pas nécessaire de reconnaître les propagandistes comme des journalistes dans leurs déclarations, même dans des circonstances tragiques.
Nous appelons nos collègues européens et internationaux à se rappeler que la parole entre les mains du Kremlin est une arme qui détruit tout être vivant sur son passage.
Nous invitons des collègues respectés de la FIJ et de la FEJ à visiter l’Ukraine pour s’assurer que la Russie est un inhumain, dont les mains sont dans le sang jusqu’aux coudes.