La commission d’enquête russe a ouvert une enquête pénale contre le procureur et les juges de la Cour pénale internationale, qui ont émis un mandat d’arrêt contre le dictateur russe Vladimir Poutine. Ceci est rapporté par le Comité d’enquête de la Fédération de Russie.
Il est à noter que la commission d’enquête russe a engagé une action pénale contre le procureur de la Cour pénale internationale Karim Ahmad Khan et les juges de la Cour pénale internationale Tomoko Akane, Rosario Salvatore Aitala et Sergio Gerardio Ugal.
Cela s’est produit après que la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, et la commissaire aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova.
Le comité d’enquête de Russie estime que les poursuites pénales contre Poutine sont “de nature délibérément illégale, car il n’y a aucun motif de poursuites pénales”.
Ils rappellent que conformément à la Convention sur la prévention et la répression des infractions contre les personnes bénéficiant d’une protection internationale, les dirigeants des États jouissent de l’immunité de juridiction des États étrangers. C’est pourquoi les juges de la Cour pénale internationale auraient commis un crime en vertu du droit russe – ils essaient de traduire en justice un innocent sciemment et illégalement accusé.
Cependant, nous vous rappelons que la Cour Pénale Internationale est la seule au monde qui a le droit de poursuivre n’importe qui. Personne au monde n’est à l’abri de l’ISS. Il a été créé sur la base du Statut de Rome, qui a été ratifié par 123 pays du monde. Bien que la Fédération de Russie n’ait pas ratifié ce statut, elle peut ne pas reconnaître la décision du tribunal et n’est pas obligée de s’y conformer, mais cela n’empêche pas le tribunal d’engager une action pénale contre les Russes. L’Ukraine n’a pas non plus ratifié le statut – mais reconnaît la compétence du tribunal sur son territoire. Par conséquent, la CPI peut enquêter sur les crimes de guerre commis sur le territoire internationalement reconnu de l’Ukraine et porter des accusations.
On se rappellera que la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt à l’encontre du dictateur russe Vladimir Poutine et de la commissaire à l’enfance du président russe, Maria Lvova-Belova. La déclaration du tribunal indique que ce dernier est lié à “l’enlèvement illégal d’enfants” d’Ukraine. Dans le même temps, le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié de fausses les accusations d’éloignement forcé de mineurs du territoire ukrainien.
La Russie menace déjà le tribunal de La Haye avec un missile hypersonique.
Soit dit en passant, le mandat d’arrêt délivré à La Haye contre le dictateur russe Vladimir Poutine est à vie.