Le 21 mars 2014, le criminel de guerre Poutine a signé la loi fédérale “sur la ratification du traité entre la Fédération de Russie et la République de Crimée sur l’admission de la République de Crimée dans la Fédération de Russie et la formation de nouveaux sujets au sein de la Fédération de Russie”. Fédération”
Avant cela, le même jour, la loi avait été approuvée par 155 autres criminels de guerre – sénateurs du Conseil de la Fédération, et plus tôt par 443 criminels de guerre – députés de la Douma d’État. Je vous le rappelle car personne ni rien ne doit être oublié. Le mal a toujours des noms et des prénoms.
Quelle euphorie il y avait (“La Crimée est à nous!”), quelle puanteur il y avait pour le monde entier. Et quoi maintenant?
Les occupants les plus intelligents et leurs hommes de main ont déjà fui la Crimée, emporté leurs familles, et les malheureux moins intelligents creusent des tranchées. Pendant ce temps, l’immobilier sur la péninsule devient moins cher, Internet diffuse un message désespéré sur le “printemps de Crimée” du traître Poklonskaya, et peut-être qu’il a été fait en son nom par des pirates inconnus, mais cela ne change pas l’essence de la matière : le printemps actuel n’est en rien semblable à celui – le russe – qu’il y a 9 ans, les occupants sont entrés en Crimée.
Le 21 mars 1933 est entré dans l’histoire comme le jour de Potsdam. Ce jour-là, dans cette petite ville proche de Berlin, les nazis organisent une cérémonie (dirigée par Joseph Goebbels) pour convoquer un nouveau Reichstag, dans laquelle entre triomphalement leur NSRPN, devenu le parti au pouvoir. Le point culminant de la célébration a été une poignée de main entre le nouveau chancelier du Reich Adolf Hitler et le président du Reich Paul von Hindenburg.
Ironiquement, en juillet-août 1945, dans le même Potsdam, se tint une conférence des dirigeants des pays vainqueurs, au cours de laquelle furent prises des décisions sur la dénazification, la démilitarisation et la démocratisation de l’Allemagne.
Le même sort attend la Russie.
Sic transit gloria mundi. C’est ainsi que passe la gloire mondaine.