La huitième cour administrative d’appel a donné satisfaction au procès du ministère de la justice et du service de sécurité d’Ukraine visant à interdire les activités du Parti des régions le 21 février. Cela a été rapporté par le mouvement “Chesno” en référence au juge assistant Serhii Kuzmych.
Il est à noter qu’un certain nombre de députés dans les conseils de la région de Donetsk, de la région de Lougansk et de la Crimée sont restés avec des mandats, car après l’occupation temporaire en 2014, les élections n’ont pas eu lieu dans ces territoires.
Le texte intégral de la décision du tribunal d’interdire le “Parti des régions” sera publié sur les sites officiels du ministère de la Justice d’Ukraine et de la Verkhovna Rada d’Ukraine. Le parti est tenu de transférer les biens, fonds et autres actifs, ainsi que les actifs des organisations régionales, municipales, de district, des centres primaires et d’autres entités structurelles à la propriété de l’État.
Cette décision peut faire l’objet d’un recours dans un délai de 20 jours devant la Cour suprême. Aucun parti n’a réussi à le faire auparavant. En 2022, à l’initiative du ministère de la Justice, le tribunal a interdit 16 partis politiques : OPZZ, « Bloc d’opposition », Parti charia, parti « Nashi », Parti communiste et autres.
“Chesno” a également noté que seulement 3% des citoyens ukrainiens pensent que les députés des partis pro-russes ont le droit de terminer leur mandat. Alors que la majorité des Ukrainiens exigent non seulement de les priver de leurs pouvoirs, mais aussi de les traduire en justice et de les empêcher de se présenter à nouveau aux élections.
On se rappellera que le chef du “Parti des régions” était l’ex-président Viktor Ianoukovitch. Durant sa présidence, cette force politique contrôlait le gouvernement, la majorité parlementaire et une grande partie des collectivités locales. Après l’évasion de Ianoukovitch, le parti s’est pratiquement effondré et n’a montré aucun signe de vie.
Beaucoup de ses membres ont rejoint le ” Bloc d’opposition ” et l’OPZJ.
Récemment, le SBU a arrêté un collaborateur du “Parti des régions” à Kherson, qui l’a menacé d’être fusillé pour avoir refusé de “voter” lors d’un pseudo-référendum.
