Je ne vois pas l’intérêt de m’enthousiasmer particulièrement pour la délivrance d’un mandat par la Cour pénale internationale au Führer du Kremlin.
Tout d’abord, cet événement est attendu de longue date et naturel. Car les crimes du sous-empire en Ukraine sont flagrants et nombreux.
Deuxièmement, le mandat est une étape symbolique, puisqu’il est encore impossible de le mettre en œuvre.
Concrètement, ce mandat ne fait qu’augmenter le prix de Poutine lorsqu’il est traduit devant la justice internationale.
Pour les aborigènes du Kremlin, la carcasse éviscérée du Führer devient un analogue natif de l’indulgence, qui leur pardonne de nombreux péchés.
Mais le sort de la guerre, ainsi que le sort de ce mandat en particulier, se décidera lors des batailles du printemps et de l’été de cette année. Et dans la préparation de notre offensive décisive, il y a à la fois des processus positifs et des moments qui provoquent une franche anxiété.
Donc, l’essentiel est devant. Les guerres ne se gagnent pas avec des documents légaux. Les journaux les plus brillants et les plus résonnants ne font qu’officialiser la victoire sur le champ de bataille.
