Les ministres de la Justice de plus de 40 pays se réuniront à Londres lundi pour discuter du renforcement du soutien à la Cour pénale internationale et de l’enquête sur les crimes de guerre en Ukraine. C’est ce que rapporte l’AFP.
Vendredi dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et la médiatrice des enfants Maria Lvova-Belova dans l’affaire de la déportation illégale d’enfants ukrainiens.
Nous nous sommes réunis à Londres, unis par une seule cause – pour demander des comptes aux criminels de guerre pour les atrocités commises en Ukraine lors de cette invasion injuste, non provoquée et illégale”, a déclaré le vice-Premier ministre britannique, Dominic Raab. “La Grande-Bretagne, en collaboration avec la communauté internationale, continuera de fournir des fonds, du personnel et de l’expertise à la Cour pénale internationale pour garantir que justice soit rendue.”
En décembre dernier, le procureur de la CPI, Karim Khan, a appelé la communauté internationale à renforcer son soutien à la Cour, qui a besoin de ressources financières et techniques pour mener ses enquêtes.
En 2022, les Pays-Bas ont envoyé deux équipes d’experts médico-légaux sous les auspices de la CPI pour recueillir des preuves qui seront utilisées dans l’enquête sur les crimes commis en Ukraine depuis le début de l’invasion russe.
Plus de 900 salariés travaillent à la Cour pénale internationale, le budget pour 2023 est de 169 millions d’euros, écrit l’AFP. En juillet dernier, le tribunal demandait 175 millions d’euros pour 2023.
Le tribunal est financé par 123 États. Il reçoit également des contributions volontaires d’organisations internationales, de particuliers et d’entreprises.
Comme indiqué, l’Union européenne a soutenu la décision de la Cour pénale internationale et appelle à une pleine coopération avec elle de la part de tous les États membres.