L’arrestation du dictateur russe Vladimir Poutine peut avoir lieu en République d’Afrique du Sud (Afrique du Sud). Ceci est rapporté par Sky News.
Comme indiqué, une visite du dictateur russe au sommet des BRICS pourrait être prévue en août (association interétatique de cinq états : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – éd.), Selon les propagandistes russes, Poutine prévoit de participer au sommet des BRICS à Durban en août de cette année.
Il est à noter que l’Afrique du Sud fait partie des 122 pays qui ont ratifié le Statut de Rome de la CPI et a donc l’obligation légale d’exécuter le mandat d’arrêt.
Cela crée cependant des difficultés diplomatiques supplémentaires pour Moscou, comme le souligne le message, même si le dictateur décide de venir, « la perspective que le président du pays hôte, Cyril Ramaphosa, ordonne à ses troupes de retirer Poutine menotté est considérée comme très lointaine ».
Plus tôt, en 2015, l’Afrique du Sud avait refusé d’arrêter le président soudanais Omar al-Bashir, qui avait également reçu un mandat de la CPI.
Soit dit en passant, le Kremlin a déjà réagi au mandat d’arrêt de Poutine. La représentante du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a noté que la Russie ne coopère pas avec la Cour pénale internationale. « Les éventuels mandats d’arrêt délivrés par la Cour internationale de justice seront juridiquement nuls et non avenus pour nous », a déclaré Zakharova.
On se souviendra que la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre le dictateur russe Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, la commissaire du président russe pour les enfants. La déclaration du tribunal indique que ce dernier est lié à « l’enlèvement illégal d’enfants » d’Ukraine. Dans le même temps, le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié de fausses les accusations d’éloignement forcé de mineurs du territoire ukrainien.