Comme le rapporte le Wall Street Journal, le pays agresseur, la Russie, fournit à l’Iran des cyberarmes en échange de drones, de missiles à courte portée et de projectiles pour chars et d’artillerie, qu’il utilise dans une guerre à grande échelle contre l’Ukraine.
La Russie et l’Iran coopèrent depuis longtemps dans la cybersphère, mais Moscou a longtemps refusé de partager des “capacités offensives numériques” de peur qu’elles ne se retrouvent sur le dark web. Après le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, le régime du Kremlin “a conclu que les avantages du développement de relations militaires avec l’Iran l’emportaient sur les inconvénients”.
Selon les interlocuteurs du journal, le pays agresseur a fourni à l’Iran des moyens de communication et de surveillance, des dispositifs d’écoute clandestine et de tournage clandestin, et des détecteurs de mensonges.
De plus, comme le suggère le Wall Street Journal, la Russie a transféré à l’Iran un logiciel plus avancé qui permettra au régime de pirater les téléphones des dissidents et des opposants.
L’Iran a arrêté la diffusion de s et de messages parmi les manifestants en ralentissant le trafic Web dans certaines zones et a utilisé la surveillance numérique pour détenir les manifestants.
Selon le centre de recherche de l’Université de Toronto “Citizen Lab”, la société russe “Protei” (PROTEI Ltd) a commencé à fournir un logiciel de censure d’Internet au fournisseur de téléphonie mobile iranien “Ariantel”.
Citizen Lab pense également que les outils Proteus permettront à Téhéran de surveiller, rediriger et bloquer les communications mobiles en Iran.
Comme indiqué précédemment, la Russie a commencé à recevoir activement des drones iraniens Shakhed-136 et à les utiliser pour bombarder des villes ukrainiennes.
