En Russie, la militarisation de l’éducation se poursuit : à partir du 1er septembre, les écoliers vont commencer à apprendre les rudiments de l’utilisation des drones lors des cours de l’école dite “primaire militaire”. Ceci est rapporté par les médias russes en référence au sénateur russe Artem Sheykin.
Selon le responsable, cette initiative a été soutenue à la fois par le ministère de la Défense de la Russie et le ministère de l’Éducation du pays occupant.
Il est souligné que le programme prévoit l’étude de différents types de drones, leur objectif, leurs caractéristiques tactiques et techniques et la disposition générale des drones. De plus, les écoliers apprendront à effectuer une reconnaissance de la zone et à contrer les drones ennemis.
Il est à noter qu’un tel programme est prévu pour être mis en œuvre dans les centres de propagande russe: dans les soi-disant “Uniarmia” et “Avangard”.
En plus d’étudier les drones, la Russie prépare également un programme de formation des écoliers aux blessures causées par les mines et les explosifs.
En particulier, au cours de la dernière décennie, l’éducation russe a été considérablement militarisée. Dans les centres de propagande “Unarmia” et “Avangard”, les enfants apprennent à utiliser des armes, à effectuer des reconnaissances et à naviguer sur le terrain dès leur plus jeune âge.
Les occupants, par exemple en Crimée, impliquent des enfants et des écoliers dans des compétitions militaires et organisent des “leçons de patriotisme”, dans lesquelles on leur apprend en fait à mourir pour la Russie. Les cours de défense militaire sont présents dans tous les programmes éducatifs en Russie, à partir des jardins d’enfants et se terminant par les universités.
On se souviendra que les occupants ont emmené des Ukrainiens âgés et vulnérables sur le territoire de la Russie et les ont privés de leur citoyenneté. Ils ont également été forcés de donner du sang et laissés à l’agonie en raison de procédures médicales bâclées.
Soit dit en passant, les rashistes ont installé une immense base militaire sur la côte de la mer d’Azov au lieu d’une station balnéaire.
