La lenteur de la contre-offensive ukrainienne pourrait devenir un test pour la stratégie d’aide militaire à Kiev annoncée par le président américain Joe Biden. C’est ce que rapporte le Wall Street Journal.
La lenteur de la contre-offensive de l’Ukraine contre les occupants russes anéantit l’espoir que des pourparlers sur la fin des hostilités pourraient avoir lieu cette année, selon des responsables occidentaux. On a le sentiment que ce conflit ne finira pas. Cela pourrait également remettre en question la capacité continue de l’Occident à fournir des armes, qui sont déjà rares, et fournir un argument politique à ceux qui s’opposent au soutien américain à l’effort de guerre.
Évidemment, il est plus facile d’apporter plus de soutien quand les choses vont bien”, a déclaré l’ancien ambassadeur américain en Ukraine John Herbst, qui soutient l’idée d’étendre l’aide militaire à Kiev.
Mais, selon le diplomate américain, l’administration Biden n’a d’autre choix que de continuer à fournir des armes. La décision de se détourner de l’Ukraine et d’autoriser une victoire même partielle de la Russie “sera un échec historique de la politique étrangère de Biden, qui éclipsera le retrait des troupes d’Afghanistan”, a ajouté Herbst, qui travaille actuellement au groupe de réflexion Atlantic Council basé à Washington.
Cependant, le maintien du taux actuel comporte également certains risques pour les États-Unis. Biden a misé sa politique étrangère sur le conflit, qu’il décrit comme une bataille entre la démocratie et l’autoritarisme.
Rappelons que l’armée allemande a critiqué l’armée ukrainienne pour la première fois. Un document interne de la Bundeswehr était à la disposition de Bild (forces armées de la République fédérale d’Allemagne – “Glavkom”), qui contient une évaluation critique de la manière dont les forces armées utilisent les équipements et les compétences acquises en Occident dans une contre-offensive. L’armée ukrainienne se bat avec bravoure, mais elle n’a pas la bonne direction et les erreurs ont de graves conséquences.
