La Pologne, avec la Lituanie, tente de renforcer les sanctions contre la Biélorussie et la Russie, en particulier pour renforcer la lutte contre le contournement des mesures restrictives imposées. Ceci est rapporté par PolskieRadio.
Il s’agit de synchroniser les sanctions économiques contre la Biélorussie avec les restrictions imposées à la Fédération de Russie.
Selon des journalistes polonais, le projet de sanctions contre le régime du président autoproclamé de Biélorussie, Oleksandr Lukashenka, est prêt à être mis en œuvre à partir de fin janvier.
Varsovie et Vilnius veulent élargir la “liste noire” pour inclure les personnes responsables de la persécution et de la condamnation du journaliste et prisonnier politique Andrzej Pochobut en Biélorussie. Dans le même temps, note la publication, il existe des restrictions de l’industrie.
Selon l’un des diplomates, pour lutter efficacement contre le contournement des sanctions, il est nécessaire de “synchroniser les restrictions contre la Russie et la Biélorussie”.
Un autre diplomate a souligné la nécessité de mettre à jour le projet de janvier de sanctions contre la Biélorussie, puisque l’Union européenne a imposé depuis lors deux autres paquets de restrictions à la Fédération de Russie.
Rappelons qu’en janvier, la Commission européenne a proposé d’introduire des restrictions sur les exportations biélorusses, notamment sur les meubles, le charbon, le pétrole, l’or et l’acier. En outre, le paquet comporte des restrictions supplémentaires dans le secteur de l’aviation.
La Pologne appelle à l’extension et au renforcement de ces sanctions.
Varsovie parle également d’une nouvelle menace liée aux mercenaires russes du PVC “Wagner” en Biélorussie. La partie polonaise met en garde contre le risque d’une activité hybride de subversion utilisant des migrants pour faire pression sur la frontière orientale de l’Union européenne.
Plus tôt, il a été signalé que la Grande-Bretagne introduisait des sanctions supplémentaires contre la Russie. Londres a notamment annoncé l’interdiction aux personnes physiques et morales liées au Kremlin d’accéder à l’expertise juridique britannique.