En Turquie, une importante infrastructure endommagée lors des tremblements de terre du 6 février est en cours de restauration. Ainsi, l’aéroport de Hatay a repris ses activités dans la province. “Nous avons terminé la réparation de la piste de l’aéroport de Hatay, et aujourd’hui elle a été remise en service”, a indiqué le ministère turc des Transports et des Infrastructures dans un communiqué.
Le travail continu a duré 96 heures. Désormais, il sera plus facile pour les sauveteurs d’apporter une aide humanitaire aux habitants de la province. Il est également signalé que l’aéroport restauré a déjà reçu plusieurs premiers vols de Turkish Airlines. Les cheminots ont commencé à réparer les voies qui se trouvaient à l’épicentre du tremblement de terre en Turquie, il s’agit du district de Shekeroba à Kahramanmaras. Il est rapporté que le chemin de fer sera restauré dans un proche avenir.
Mais les barrages situés dans la zone sismique n’ont pas du tout été endommagés. Le ministre de l’Agriculture de Turquie, Vahit Kirisci, a déclaré qu’il y avait eu des rapports plus tôt selon lesquels le barrage d’Atatürk aurait été dans un état critique après deux tremblements de terre dévastateurs. “Cette information n’est pas vraie”, a déclaré le chef du département. Il a ajouté qu’il y a une fissure dans la structure, mais elles apparaissent régulièrement et ne présentent aucun danger. L’agence Andalu cite les propos du responsable.
Rappelons, le 6 février, deux tremblements de terre d’une magnitude supérieure à sept se sont produits dans le sud-est de la Turquie (à 04h17 heure locale – 7,7 points et à 13,24 – 7,6 points).
Le nombre de personnes tuées à la suite du tremblement de terre dévastateur dans le sud-est de la Turquie a dépassé 24 600 personnes.
Le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé un deuil national de sept jours pour les victimes de la catastrophe naturelle en Turquie. Les drapeaux nationaux de la Turquie flottent en berne dans tout le pays.
Le tremblement de terre dévastateur a également été ressenti dans les pays voisins, notamment la Syrie, le Liban, la RTCN, la Chypre grecque et l’Irak. Selon les dernières données, plus de 3 500 personnes sont mortes dans les provinces syriennes d’Idlib, Alep, Hama, Lattaquié et Raqqa.