Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a commenté la proposition de limiter le rôle, voire d’exclure la Russie de l’organisation qu’il dirige. Il a fait une telle déclaration lors d’un discours au Washington Center for Strategic and International Studies.

Selon lui, de nombreux pays estiment que la présence de la Russie dans l’organisation devrait être réduite dans le contexte de la guerre en Ukraine. En outre, certains pays demandent l’exclusion de la Russie de l’AIEA, a ajouté Grossi.

Dans le même temps, le chef de l’AIEA a souligné que la résolution de ces problèmes n’appartenait pas à son autorité. « Il s’agit d’une organisation internationale et il existe des procédures en son sein, selon lesquelles je ne peux pas décider de manière indépendante d’exclure un pays des organes de décision ou d’autres organes », a-t-il déclaré.

On se souviendra que le 10 mars, le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique a soutenu la reconduction de Rafael Grossi au poste de directeur général.

Après un nouveau bombardement terroriste d’infrastructures civiles, qui a eu lieu le 9 mars 2023, l’Europe s’est de nouveau retrouvée au bord du plus grand cataclysme nucléaire.

À la suite de la destruction du système d’approvisionnement en énergie, la centrale nucléaire de Zaporizhzhia – la plus grande d’Ukraine et d’Europe – a été complètement mise hors tension. Et par conséquent, un accident nucléaire d’une ampleur sans précédent (environ la taille de six Tchernobyl) devient de plus en plus réel.

L’Agence internationale de l’énergie atomique a également annoncé la nécessité de prendre des engagements concernant la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya après la sixième panne de courant due aux bombardements russes.