Le gouvernement japonais a annoncé un nouveau paquet de sanctions contre la Russie. Il comprenait 17 personnes et 78 entreprises de la Fédération de Russie, ainsi que sept citoyens ukrainiens, qui aident les Russes dans l’occupation. Ceci est indiqué dans le message du ministère japonais des Affaires étrangères.
Des sanctions ont été introduites contre un certain nombre d’entreprises aéronautiques russes, en particulier les usines aéronautiques de l’Oural, de Komsomolsk-sur-l’Amour et d’Irkoutsk, le bureau d’études de construction de machines de Kolomna, le NVP Pulsar, le groupe GAZ, la maison de commerce Rosel, le State Rocket centre nommé d’après Makeev et d’autres organisations.
Le paquet de sanctions comprenait également le “Fonds national de bien-être” et le “Fonds pour la protection des valeurs nationales” russes, dont les fonds sont utilisés pour financer la guerre.
En outre, le Japon a interdit la fourniture de services de construction et d’ingénierie à la Russie et élargi la liste des exportations interdites pour inclure un certain nombre de marchandises qui contribuent au renforcement de la base industrielle de la Fédération de Russie.
On se souviendra que plus tôt on a appris que le Japon introduirait des sanctions supplémentaires contre la Russie après que le sommet du G7 ait convenu de renforcer les mesures visant à punir Moscou pour son invasion de l’Ukraine.
Soit dit en passant, le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré qu’il n’imposerait pas de sanctions contre la Russie en cas de réélection à la tête de l’État. La levée des sanctions, selon lui, permet à Ankara de jouer le rôle de médiateur entre la Russie et l’Ukraine.