Vladislav Sourkov, l’ancien premier chef adjoint de l’administration du président de la Fédération de Russie, a admis que lors des travaux sur les accords de Minsk, la Russie n’avait pas prévu dès le départ qu’ils devaient être mis en œuvre. Il l’a déclaré dans une interview avec Oleksiy Chesnakov, directeur du Centre russe pour la situation politique.
L’interview publiée de Chesnakov se compose de quatre questions auxquelles il a donné des réponses dans le style “oui/non”.
Sourkov a répondu qu’il était “satisfait de l’expansion actuelle des frontières occidentales de la Fédération de Russie” et considérait les actions de l’armée russe comme efficaces.
Dans le même temps, répondant à la question de savoir si, tout en travaillant sur les accords de Minsk, il supposait qu’ils devaient être respectés, Sourkov a répondu “Non”.
L’ex-conseiller de Poutine estime également que les relations entre la Russie et l’Occident vont “se normaliser dans un avenir proche”.
Plus tard, le porte-parole du dictateur Poutine, Dmytro Peskov, a déclaré que la tâche principale des accords de Minsk était de forcer Kiev à remplir ses obligations.
Il convient de noter que l’une des principales “justifications” de l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022 aurait été “le non-respect par l’Ukraine des accords de Minsk”.
Rappelons-le, l’ancien président de la France en 2012-2017, François Hollande, dans une interview avec The Kyiv Independent, a déclaré que les accords de Minsk ont donné à l’Ukraine le temps nécessaire pour renforcer les forces armées, et cela a brisé les plans de Poutine pour la victoire en 2022 . Il a également noté que “Minsk” n’a pas permis à Poutine d’étendre les territoires temporairement occupés dans le Donbass.
