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Le mandat d’arrêt de Poutine. Le Kremlin menace ouvertement l’Arménie

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Le mandat d’arrêt de Poutine.  Le Kremlin menace ouvertement l’Arménie
Le mandat d'arrêt de Poutine.  Le Kremlin menace ouvertement l'Arménie

Les autorités du Kremlin sont ouvertement mécontentes de la décision de l’Arménie de soutenir le mandat d’arrêt de Poutine. En réponse, le ministère des Affaires étrangères du pays agresseur a menacé les autorités arméniennes et mis en garde contre les conséquences. Les Russes écrivent à ce sujet en faisant référence à des sources.

Comme indiqué dans le message, le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié les projets de l’Arménie d’adhérer au Statut de Rome d' »absolument inacceptables » et a mis en garde contre des conséquences « extrêmement négatives ».

« Moscou considère que les projets officiels d’Erevan d’adhérer au Statut de Rome de la Cour pénale internationale dans le contexte des récents « mandats » illégaux et juridiquement nuls de la CPI contre les dirigeants russes sont absolument inacceptables », a déclaré l’interlocuteur aux journalistes russes.

La source a également noté qu’Erevan avait été averti des conséquences « extrêmement négatives » pour les relations bilatérales en cas d’adhésion au Statut de Rome.

On se souviendra que la Cour constitutionnelle d’Arménie a reconnu les obligations inscrites dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, signé le 17 juillet 1998, comme correspondant à la Constitution de la République d’Arménie et a ainsi soutenu le mandat d’arrêt du dictateur Volodymyr Putnia, émis par la CPI. Cela signifie que les autorités arméniennes seront obligées de détenir sur leur territoire Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, contre lesquels la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt.

Comme l’a signalé, le 17 mars, la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre le dictateur russe Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, le commissaire du président russe pour les enfants. La déclaration du tribunal indique que ce dernier est lié à « l’enlèvement illégal d’enfants » d’Ukraine. Dans le même temps, le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié de fausses les accusations d’éloignement forcé de mineurs du territoire ukrainien.