Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a déclaré que la guerre en Ukraine devait être terminée politiquement, et non militairement, car la situation sur le front aurait atteint une impasse. Il l’a dit dans une interview au Corriere della Sera.
Selon le ministre italien, “l’impasse” au front fait penser au long terme de la fin de la guerre. Ainsi, il a probablement fait allusion à la nécessité de négociations entre l’Ukraine et la Russie.
“La contre-offensive ukrainienne, comme certains d’entre nous l’ont supposé, s’est heurtée à un certain nombre de difficultés. Les tranchées russes compliquent les actions offensives. Par conséquent, il peut y avoir un choix politique qui déterminera la fin du conflit”, a suggéré Crosetto.
A cette déclaration a répondu conseiller du chef du cabinet du président Mykhailo Podolyak sur Twitter.
Le ministre italien de la Défense, Guido Crozetto, a tout à fait raison lorsqu’il dit que l’analyse des événements sur la ligne de front indique la nécessité de prendre une “décision politique”. Cette solution est très simple et bien connue :
- La décision de débloquer la fourniture d’aviation à l’Ukraine, y compris les avions F-16.
- Décision sur le déblocage du transfert de missiles à longue portée.
- La décision d’augmenter l’offre de systèmes anti-missiles et anti-aériens modernes”, a noté le responsable ukrainien.
Podolyak a souligné que les Russes devaient être expulsés du territoire ukrainien par des moyens militaires et que l’invasion russe devait échouer.
“Tout autre résultat “politique” sera l’effondrement du système d’ordre sécuritaire mondial et le triomphe de sanglants cannibales dans le monde”, a-t-il souligné.
Rappelons-le, une réunion internationale se tiendra en Arabie Saoudite avec la participation de représentants de dizaines de pays du monde concernant le plan de paix de Volodymyr Zelenskyi. La veille, le Wall Street Journal a rapporté que l’Arabie saoudite avait l’intention de tenir des pourparlers sur l’établissement de la paix en Ukraine, mais sans la participation de la Russie.
On se rappellera que le dictateur russe Vladimir Poutine a récemment assuré aux dirigeants africains que la Russie n’abandonnait pas les négociations avec l’Ukraine pour mettre fin à la guerre.
Soit dit en passant, Zelensky a admis que Poutine voudra des négociations lorsque les forces armées atteindront la Crimée.
Plus tôt, Zelenskyi a déclaré que la partie ukrainienne n’accepterait jamais de geler la guerre avec la Russie. La seule condition pour les négociations avec le Kremlin est que les territoires temporairement occupés soient complètement libérés de l’ennemi.