Mercredi 29 mars, le IIe Sommet pour la démocratie, organisé par les États-Unis, les Pays-Bas, la Corée du Sud, la Zambie et le Costa Rica, a commencé ses travaux en ligne.

Les dirigeants de cent vingt pays du monde y participent activement, en particulier le président de la Pologne Andrzej Duda.

Dans son allocution, il a exprimé le soutien indéfectible de l’Ukraine dans la lutte contre la Russie, l’unité des pays du monde libre, et a également nommé les conditions préalables qui ont conduit à une guerre majeure au centre de l’Europe.

En particulier, Duda a rappelé le précédent sommet tenu fin 2021, au cours duquel il avait exprimé son soutien à la présidente légitimement élue de la République de Biélorussie, Diana Tykhanovskaya, et avait vivement critiqué le régime de Loukachenko.

« Les mois suivants ont vu une opération hybride – une crise migratoire à la frontière orientale de la Pologne – organisée par Minsk avec le soutien du Kremlin », a rappelé le président de la République de Pologne dans son discours d’aujourd’hui.

« C’était un prélude à l’attaque non provoquée de la Russie contre l’Ukraine », a ajouté Andrzej Duda.

La guerre de Russie a montré le vrai visage du régime de Poutine – la brutalité et la brutalité envers la paisible population ukrainienne. Une tentative de détruire une nation entière », a-t-il déclaré.

Andrzej Duda a souligné qu’une autre conséquence des actions de la Russie est la crise alimentaire, économique et énergétique mondiale.

« L’Ukraine n’a jamais été et ne sera jamais seule dans sa lutte. Parce que les Ukrainiens se battent pour nous tous », a-t-il souligné.

Il a ajouté : « Si la Russie n’est pas arrêtée, elle est prête à aller beaucoup plus loin ».

Soit dit en passant, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyi pourrait se rendre à Varsovie dans un proche avenir.