La présidente géorgienne, Salome Zurabishvili, a déclaré qu’elle n’utiliserait pas les services de Georgian Airways. Aujourd’hui, le transporteur a opéré le premier vol de Tbilissi à Moscou après la reprise du trafic aérien entre la Géorgie et la Fédération de Russie.

« Pour ma part, j’annonce un boycott de Georgian Airways et vous appelle à vous y joindre. C’est une entreprise qui utilise l’État pour s’enrichir. C’était le cas sous l’ancien gouvernement. Cela a continué pendant le covid, et maintenant elle veut profiter de la nouvelle réalité, qui est inacceptable pour la majorité de notre population », a déclaré Zurabishvili lors du briefing.

Le 10 mai, le président russe Vladimir Poutine a signé un décret sur la reprise du trafic aérien avec la Géorgie, qui a été suspendu à l’été 2019. En outre, par un décret séparé du 15 mai, il a annulé le régime des visas pour les citoyens géorgiens.

Après cela, Zurabishvili a qualifié la décision des autorités russes de provocation et d’inacceptable dans le contexte de la poursuite de l’opération militaire en Ukraine. Dans le même temps, le gouvernement a soutenu la décision des autorités russes. Le Premier ministre Iraklii Garibashvili a déclaré que tout ce qui facilite « la vie, les déplacements et les activités commerciales de nos citoyens est positif et bienvenu ».

Le 19 mai, le premier avion commercial en quatre ans a quitté Moscou pour Tbilissi. Le vol était opéré par la compagnie aérienne russe « Azimut », qui a reçu le 15 mai l’autorisation des autorités géorgiennes de voler vers la république. Aujourd’hui, 20 mai, un vol de Georgian Airways a quitté la capitale géorgienne pour Moscou.

En Géorgie, le vendredi 19 mai, une manifestation a eu lieu en raison de la reprise du trafic aérien avec la Russie.