Le 10 juillet, les membres de l’OTAN se sont mis d’accord sur des plans régionaux détaillant la manière dont l’alliance réagirait à une éventuelle invasion russe. L’approbation antérieure de ces plans a été bloquée par la Turquie. Ceci est rapporté par Reuters.
La publication note que les membres de l’OTAN pendant des décennies n’ont pas vu la nécessité de plans de défense à grande échelle, car ils ont mené de petites guerres en Afghanistan et en Irak, et la Russie post-soviétique n’était pas une menace réelle.
Mais dans le contexte de l’invasion à grande échelle de la Fédération de Russie en Ukraine, Plians a reconsidéré sa position et veut avoir tous les plans nécessaires bien avant qu’un conflit avec la Russie n’éclate. Entre autres choses, ces plans régionaux fournissent des conseils aux pays participants sur la manière dont ils doivent améliorer leurs forces armées et leur logistique.
« La nécessité de financer ce changement fondamental est l’une des raisons pour lesquelles les dirigeants ont l’intention de relever l’objectif de dépenses militaires de l’Alliance à Vilnius, faisant de l’objectif actuel de 2 % du PIB national l’exigence minimale », écrit Reuters.
Les responsables de l’OTAN estiment qu’il faudra plusieurs années pour mettre pleinement en œuvre les plans, bien qu’ils soulignent que l’Alliance peut immédiatement entrer en combat si nécessaire.
Nous rappellerons que l’OTAN est en train de changer le concept de défense contre la Russie. Désormais, l’alliance exigera plus strictement des pays membres qu’ils remplissent leurs obligations en matière de défense commune.
Soit dit en passant, la Pologne n’exclut pas les provocations lors du sommet de l’OTAN. Lors du sommet de l’Otan à Vilnius, des provocations sont possibles, notamment par voie aérienne ou avec le recours à des migrants illégaux. La Russie cherche à compromettre le sommet de l’OTAN, à montrer les divergences entre les pays membres.