Les économistes allemands sont extrêmement inquiets de la vague imminente de faillites dans le pays. Pour les managers, les chiffres parlent plus que les mots. À l’heure actuelle, 26 % des entreprises de taille moyenne envisagent d’abandonner leur propre entreprise, écrit Aussiedlerbote.
Une entreprise de taille moyenne sur cinq (22%) envisage de s’expatrier. Ces statistiques ont été obtenues lors d’une enquête menée par l’Association fédérale des petites et moyennes entreprises (BVWM).
Selon diverses données, en moyenne 70 à 90 % des Allemands travaillent dans des entreprises de taille moyenne. Cette situation est plus qu’un simple signal d’alarme. Cela a été noté par le chef de l’association, Markus Jerger.
L’association appelle au renforcement des entreprises de taille moyenne pour contrer la production de masse des entreprises. Selon le BVMW, l’Allemagne a perdu 132 milliards d’euros d’investissements directs nets en tant que lieu où faire des affaires l’année dernière. Ainsi, l’Allemagne perd du terrain au profit de l’Amérique du Nord et de l’Asie.
Lors de sa conférence de presse d’été, Olaf Scholz a mentionné le problème de la pénurie de personnel comme un risque sérieux pour l’Allemagne en tant que place pour faire des affaires. En cela, le chancelier fédéral a vu la contre-mesure la plus importante dans la nouvelle loi sur l’immigration. Rien de plus n’a été entendu de sa part à ce sujet.
Le chef de l’opposition allemande, Friedrich Merz, est pessimiste. Selon lui, le coût du travail est trop élevé et la pression fiscale n’est pas moindre. De nombreux problèmes existent depuis longtemps et il n’y a toujours pas de solution à ceux-ci.
Le poids des impôts et taxes dans certains pays est plus élevé qu’en Allemagne, ce qui nuit à la concurrence mondiale. Dans le même temps, le plus gros problème est le manque de travailleurs qualifiés. Cela a été récemment identifié par l’Institut de recherche sur les petites et moyennes entreprises (IfM) dans son examen annuel.
Presque une entreprise sur deux interrogée souffre sérieusement d’un manque de personnel. Cela s’applique particulièrement aux jeunes entreprises qui sont sur le marché depuis au moins dix ans.
On se rappellera que le nombre de main-d’œuvre allemande a cessé de croître, ce qui a mis en danger le développement de la plus grande économie d’Europe. Selon la modélisation de l’institut de recherche du gouvernement allemand, la main-d’œuvre du pays, forte de 47 millions de personnes, cessera de croître maintenant. Et ce moment sera le point culminant du super cycle économique de l’Allemagne, qui a transformé un pays dévasté par la guerre en un centre manufacturier et l’un des pays les plus riches du monde.
