mercredi, octobre 4, 2023
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Les pays européens pourraient violer l’accord nucléaire avec l’Iran: les médias ont nommé la raison

La Grande-Bretagne et certaines autres puissances européennes devraient annoncer leur intention de rompre l’accord sur le nucléaire iranien pour la première fois depuis 2015. Ceci est rapporté par The Guardian.

Comme le rappelle la publication, l’ancien président américain Donald Trump a retiré son pays de l’accord sur le nucléaire en 2018. Mais l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne y sont restées malgré le fait que l’Iran, en réponse au retrait américain, a violé les limites convenues sur la qualité et la quantité d’uranium enrichi.

Des diplomates de l’UE et de la Grande-Bretagne ont expliqué que les pays prévoient de se retirer de l’accord parce que l’Iran lui-même a violé ses obligations. De plus, l’un des arguments est que l’Iran a fourni à la Russie des drones pour la guerre en Ukraine.

Il est à noter qu’en 2015, l’accord sur le nucléaire prévoyait une série de dates auxquelles certaines sanctions contre des personnes morales devraient être levées par l’Occident. Or, il n’était pas prévu à l’époque que l’Iran violerait l’accord et enrichirait l’uranium à 60%, alors que l’accord ne l’autorise qu’à 3,67%.

Les sanctions de l’UE expirent en octobre 2023, selon la résolution de l’ONU qui a cimenté l’accord nucléaire de 2015. L’Iran n’était pas autorisé à développer des missiles balistiques capables de transporter des armes nucléaires. En outre, les sanctions n’interdisent à personne d’acheter ou de vendre à l’Iran ou de transférer des drones et leurs composants capables de voler à plus de 300 km sans autorisation préalable du Conseil de sécurité de l’ONU.

Le sort de l’accord est incertain après des pourparlers à Oman entre les États-Unis et l’Iran, au cours desquels l’Iran a accepté de ne pas enrichir d’uranium au-delà de 60 % en échange de la libération par l’Occident de milliards de fonds gelés et de certains prisonniers américains détenus à Téhéran.

Le département d’État américain a déclaré qu’aucun accord n’était en vue, mais les pourparlers ont été éclipsés par la suspension sans solde de l’envoyé spécial américain Rob Malley pour un éventuel abus d’informations classifiées.

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