L’Union européenne appelle la Géorgie à se joindre aux sanctions imposées à la Russie dans le domaine aérien et à ne pas reprendre les vols directs entre les pays. C’est ce qu’a déclaré le représentant du service de politique étrangère de la Commission européenne, Peter Stano, en réponse à la demande de la publication géorgienne Netgazet, concernant la manière dont l’UE percevra les déclarations de Tbilissi sur l’éventuelle reprise du trafic aérien avec la Russie.

« En raison de l’agression illégale de la Russie contre l’Ukraine, l’Union européenne a imposé des sanctions à l’aviation russe… L’Union européenne appelle la Géorgie à se joindre aux sanctions imposées par l’UE et d’autres pays contre la Russie dans le domaine de l’aviation, et à rester vigilante contre toute tentative éventuelle de contourner les sanctions », a-t-il dit. .

Dans le même temps, Stano a ajouté que le régime de sanctions de l’Union européenne prévoit la possibilité d’introduire des sanctions secondaires contre ceux qui participent ou soutiennent des programmes visant à contourner les sanctions européennes contre la Russie.

Il a également souligné qu’en raison des sanctions, 95% de la flotte aérienne russe ne peut plus moderniser et améliorer ses avions, ce qui est nécessaire pour maintenir les normes techniques et de sécurité internationales.

Comme vous le savez, le trafic aérien entre la Russie et la Géorgie est suspendu depuis le 8 juillet 2019.

Cependant, le 19 janvier, Iraklii Kobakhidze, le chef du parti pro-gouvernemental géorgien « Georgian Dream », a prôné la reprise des vols directs depuis la Fédération de Russie. Kobakhidze a fait une telle déclaration après que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a félicité le gouvernement géorgien de ne pas s’être joint aux sanctions contre la Fédération de Russie et a déclaré que Moscou pourrait bientôt reprendre les vols directs depuis Tbilissi.

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a déjà réagi à la déclaration du parti géorgien pro-gouvernemental. Cela a été qualifié de « nouvel échange de révérences entre Tbilissi et Moscou sur fond de crimes impunis de la Russie contre le peuple géorgien et de l’occupation d’une partie du territoire géorgien ».