Après la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt contre le dictateur russe Vladimir Poutine, le Kremlin cherche déjà son successeur, mais le dictateur lui-même n’est plus impliqué. Andrii Yusov, un représentant de la Direction principale du renseignement du ministère de la Défense, l’a annoncé sur les ondes du téléthon national.
« Les propagandistes russes ne sont pas sortis avec leurs émissions traditionnelles où l’on parlait de La Haye, car le fait même de discuter de cette nouvelle même pour la population zombifiée de la Fédération de Russie serait un « appel » étrange et trop alarmant. Parce que dire que « l’opération spéciale » se déroule comme prévu, puis recevoir un mandat de perquisition et un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, il sera difficile même pour Solovyov et Skabeeva de combiner ces choses », a expliqué Yusov.
L’officier du renseignement a souligné que le cercle de Poutine se rétrécit, il devient de plus en plus toxique tant pour le monde extérieur qu’à l’intérieur du pays. « En particulier, dans les tours du Kremlin, il y a un mécontentement croissant face à ce qui se passe. Une prise de conscience de plus en plus sombre des perspectives, à savoir la catastrophe géopolitique du régime Poutine. Et oui, nous parlons déjà de la recherche du successeur de Poutine, et ce n’est pas Poutine qui le cherche », a déclaré Yussov.
On se souviendra que la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre le dictateur russe Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, la commissaire du président russe pour les enfants. La déclaration du tribunal indique que ce dernier est lié à « l’enlèvement illégal d’enfants » d’Ukraine. Dans le même temps, le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié de fausses les accusations d’éloignement forcé de mineurs du territoire ukrainien.
