Le dictateur russe Vladimir Poutine a nommé les conditions du retour de la Russie à “l’accord sur les céréales” et a exigé leur mise en œuvre immédiate. Ceci est rapporté par rosZMI.
Poutine a déclaré que l’extension du grain a perdu tout son sens, car “la Russie peut remplacer le grain ukrainien”.
Selon lui, pour que la Russie revienne à “l’accord sur les céréales”, tous les obstacles pour les banques et les institutions financières russes qui servent à l’approvisionnement en nourriture et en engrais doivent être supprimés.
“Cela inclut leur connexion immédiate au système de règlement bancaire international SWIFT. Nous n’avons pas besoin de promesses à ce sujet, et nous n’avons pas besoin d’idées. Nous avons besoin du respect de ces conditions”, a déclaré Poutine.
Il a ajouté que parmi les conditions figurent la levée des sanctions sur la fourniture de céréales et d’engrais russes aux marchés mondiaux, ainsi que la reprise de la fourniture de pièces de rechange et de composants pour les machines agricoles et l’industrie des engrais à la Russie.
Poutine exige également la résolution de tous les problèmes liés à l’assurance des navires russes et à l’approvisionnement d’exportation de la Fédération de Russie, la restauration de toute la logistique de l’approvisionnement alimentaire, la fourniture sans entrave d’engrais en provenance de Russie et de matières premières pour leur production.
Le chef du Kremlin a également souhaité la reprise de l’approvisionnement en pièces de rechange pour les machines agricoles, une solution au problème de l’assurance des navires russes et la reprise de l’exploitation du pipeline d’ammoniac Tolyatti-Odessa. Selon lui, ces conditions sont précisées dans le mémorandum de la Russie avec l’ONU.
“La Russie envisagera la possibilité de revenir à l’accord sur les céréales si tous les principes de sa participation à celui-ci sont pris en compte et mis en œuvre sans exception”, a ajouté Poutine.
On rappellera que le 17 juillet 2023, la Russie a officiellement abandonné « l’accord céréalier ». La Russie a officiellement notifié à la Turquie et à l’Ukraine, ainsi qu’au Secrétariat de l’ONU, ses objections à la poursuite de « l’accord sur les céréales » et a retiré les garanties de sécurité pour le corridor céréalier.
Le même jour, le 17 juillet 2023, le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé qu’il tenterait de parvenir à un accord avec Poutine lors de la prochaine réunion en août.
Soit dit en passant, le dictateur russe Vladimir Poutine ne participera pas au sommet des BRICS en Afrique du Sud, qui aura lieu fin août. Le dictateur Poutine avait peur d’être arrêté en République d’Afrique du Sud, alors au lieu de lui-même, il enverra le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au sommet.