L’Australie a dénoncé et expulsé un important réseau d’espionnage russe se faisant passer pour des diplomates, a rapporté le journal local The Sydney Morning Herald, quelques jours seulement après que le chef du renseignement australien a révélé que son service avait remporté d’importants succès en matière de contre-espionnage.
Le directeur général de l’Australian Intelligence Organisation (ASIO), Mike Burgess, a déclaré mardi que l’Australie faisait désormais face à des menaces sans précédent alors que les agents étrangers devenaient plus australiens que jamais.
Et déjà vendredi, le Sydney Morning Herald rapportait en référence à des sources anonymes que des espions russes avaient été démasqués
Le groupe a opéré en Australie pendant 18 mois avant que ses activités ne soient révélées par l’Australian Intelligence Organisation (ASIO), la principale agence d’espionnage nationale du pays, selon le journal.
Les espions russes ont été discrètement et progressivement expulsés d’Australie au cours des six derniers mois, leurs visas n’ayant pas été prolongés ou annulés, a rapporté le journal. On craignait que l’expulsion publique des espions ne conduise à des représailles de Moscou contre des diplomates et d’autres Australiens vivant en Russie. L’ambassade de Russie en Australie n’a pas réagi à ces événements.
Selon le Sydney Morning Herald, l’ASIO a été créée en 1949 pour enquêter sur la fuite présumée de secrets d’État australiens vers l’Union soviétique de l’époque.
