La bande le long de la frontière ukraino-russe et ukraino-biélorusse passera à 2 km de large et le territoire sera miné. Cela est prévu par le projet de loi n° 7475 “portant modification de certains actes législatifs de l’Ukraine concernant la protection de la frontière d’État”, qui a été approuvé par la Verkhovna Rada le 24 février.
Comme l’a noté le Service national des frontières de l’Ukraine, la loi réglementera également la question de l’implication des Forces armées ukrainiennes, de la Garde nationale et de la Police nationale dans l’exécution des tâches de protection de la frontière nationale.
En outre, la place des gardes-frontières dans le système général des Forces de défense pendant la loi martiale est déterminée.
Comme indiqué, les occupants russes peuvent théoriquement relancer l’offensive depuis le territoire de la Biélorussie. Leurs déplacements sont surveillés en permanence.
Le 23 février, le commandement opérationnel “Nord” a signalé que les troupes russes préparaient d’éventuelles opérations secrètes dans les zones frontalières internationales de la région de Tchernihiv. Les services de renseignement ukrainiens ont déjà enregistré comment des convois russes avec du matériel militaire sans marque d’identification et du personnel vêtu d’uniformes similaires à ceux ukrainiens avancent vers les zones frontalières de la région de Tchernihiv. L’armée ukrainienne estime que le but de ces opérations sous fausse bannière est une tentative d’accuser les forces ukrainiennes de violer l’intégrité territoriale d’un pays non spécifié, faisant très probablement référence à la Biélorussie.
